POEMES DE MARIDO TOUTES FORMES

À ce feu, je succombe.

Entends le battement le tictac de mon cœur,

La grâce de ce chant m’offrant ce vrai bonheur

Dès lors que mon amour pour toi bat la chamade

J’aimerais tant garder un vent de volupté

De tes mains sur ma peau ce brin de liberté

Qui soulève la lune en vive sérénade.

Mais voici que mon être a perdu la raison

Quand la mort a frappé sans espoir l’horizon

J’ai tenu dans la nuit une simple bougie

Pour garder chaque jour tout comme un souvenir

En pensant que la vie aurait moins d’avenir

Sans pouvoir ne jamais souhaiter la magie.

Maintenant je m’en vais sur le pont de l’ennui

Sans avoir la faveur de finir près de lui

Je ne peux m’empêcher de pleurer sur sa tombe

D’écouter les corbeaux croassant tous les jours

Sur mon âme l’enfer me soumet pour toujours,

Car ce feu me consume en l’état je succombe.

Maria-Dolores